Le Canada à longtemps été un rêve, mais à l'instant où j'ai foulé le tarmac de l'aéroport Pierre- Eliott Trudeau de Montreal il y a tout pile un an, c'est devenue une évidence.
Le Canada je l'ai rêvé durant des années, avec différents personnes et beaucoup de désillusions avant le jour J. Je devais à la base partir avec un couple d'amis mais à trois semaines du départ, la vie a décider de faire les choses différemment. C'est donc seule que le 7 septembre 2017, je pris mon vol pour 10 jours en solo à sillonner les routes entre Montréal et Tadoussac.
Le Canada je l'ai rêvé durant des années, avec différents personnes et beaucoup de désillusions avant le jour J. Je devais à la base partir avec un couple d'amis mais à trois semaines du départ, la vie a décider de faire les choses différemment. C'est donc seule que le 7 septembre 2017, je pris mon vol pour 10 jours en solo à sillonner les routes entre Montréal et Tadoussac.
J'ai très peu voyager à l'étranger seulement deux voyages scolaire à Barcelone et Berlin et quelques journées à Amsterdam, c'était donc mon premier grand voyage, mais pourtant je n'ai eu aucune appréhension, ni pour le fait de passé 10 jours seule dans un pays/continent inconnu, ni de prendre l'avion. La seule chose qui m'a réellement préoccupé avant le départ c'était l'enregistrement des bagages à l'aéroport et la conduite d'une voiture automatique (autant dire que je m'en suis vite sortie)
Je parlerais surement un peu plus tard de mon périple en détails mais j'avais envie de revenir sur ce que cette première expérience de voyage en solo.
10 jours c'est très très cours (la prochaine fois plus de "on part ensemble, on revient ensemble", j'aurais dû m'écouter et prendre (au moins) 5 jours de plus...), il faut faire des choix entre vouloir tout faire et écouter son coeur quand un méga coup de coeur ce présente. J'aurais voulus sauter en parachutes mais ça voulait dire au moins une demi-journée à ne pas pouvoir vadrouiller autre part, j'aurais voulus faire au moins un hypermarché, j'adore voir la différence de produit entre les pays (je vois déjà la différences avec la Belgique alors que l'on habite à 2 kilomètre de la frontière) mais l'appel des parcs nationaux était plus fort.
Et puis j'aurais voulus rencontrer plus de gens, c'était le défi de ce séjour mais je partais tôt et revenais tard, sans réellement me poser mais, j'ai vue que quand c'était le cas, ça ce faisait hyper naturellement. Un soir dans l'auberge de jeunesse de Québec, je me suis retrouver avec un 3 Belges (qui habiter à 10km à vol d'oiseau de chez moi) et deux Français dont une fille où la mère habitait dans le nord, autant dire que pour le dépaysement, on repasseras pour le dépaysement. Mais les choses peuvent très vite bouger quand on saisis les opportunités et si les jours ne mettais pas compter, je me serais retrouvée au festival de la country à Ste-Tite (j'aurais tellement voulus voir ça!). J'ai aussi compris que la prochaine fois, il fallait commencer mon voyage par le marché. Alors que j'étais sur le départ à faire mes dernières et seules emplettes de touristes (comment ne pas revenir avec une canne de sirop d'érable et des savons de chez Déligences?)au marché Jean-Talon de Montreal, je dégustais mes dernières spécialités Québécoise: carré d'érable et smoothie aux bleuets, attablé à une grande table quand deux Québécoises ce sont posées devant moi. Elles parlaient et puis dans un naturel déconcertant je me suis retrouvée dans leur conversation et j'ai finis par regarder les photos de vacances de l'une d'entre elles. Et pourtant qui sait comme je suis timide et un poil trop introvertie à mon goût mais si j'y suis arrivée tout le monde peu le faire. La solitude est juste présente parce que l'on l'a souhaite.
Ce voyage m'a fait prendre conscience de certaines choses comme le fait que je ne suis pas faites pour les road trip express, c'est tellement frustrant de ne rester que très peu de temps dans un endroit. J'ai aussi réalisé que la photo m'avait manquer plus que je ne le pensais j'ai pris tellement de plaisir même si je me suis vite sentis limitée avec mon 50mm. Puis j'ai pris conscience des impacts que j'ai pu avoir alors que j'étais entrain de réaliser un(autre) rêve mais j'y reviendrais très rapidement. Ah oui et que le seul qui m'a vraiment manqué c'était mon poilus (oui mon chien), 10 jours sans lui c'était vraiment, vraiment long!
Ce voyage m'a fait prendre conscience de certaines choses comme le fait que je ne suis pas faites pour les road trip express, c'est tellement frustrant de ne rester que très peu de temps dans un endroit. J'ai aussi réalisé que la photo m'avait manquer plus que je ne le pensais j'ai pris tellement de plaisir même si je me suis vite sentis limitée avec mon 50mm. Puis j'ai pris conscience des impacts que j'ai pu avoir alors que j'étais entrain de réaliser un(autre) rêve mais j'y reviendrais très rapidement. Ah oui et que le seul qui m'a vraiment manqué c'était mon poilus (oui mon chien), 10 jours sans lui c'était vraiment, vraiment long!
Ce voyage je l'ai vécue comme un mini test, il y a (déjà) 5 ans je tenter pour la première fois d'avoir le PVT Canadien. Aujourd'hui encore, j'attends d'être tiré au sort. Ce voyage de quelques jours m'a conforter de mon envie d'y vivre pour quelques mois/années. Expliquer pourquoi serait surement trop long et trop personnel mais, j'ai l'intuition que ce pays et plus particulièrement le Québec à énormément à m'apporter et à m'apprendre, comme l'impression que là bas je pourrais m'enlever la plus part des barrières que je peux (sans savoir pourquoi) me mettre ici, j'ai besoin d'aller grandir là bas, de me trouver, de vivre des expériences que je ne ferais jamais ici parce que "ce n'est pas moi". D'un côté je suis fière de moi d'être partie seule sans me posée de questions et en même temps c'était tellement naturel pour moi d'être là bas, au Québec (et je pense que je ne réalise toujours pas que j'y suis allée pour de vrai). Après quand je me dis que je suis partie en Amérique du nord ça n'a pas la même dimension, je ne considère pas encore dans le game des grandes voyageuses en solo et je pense que de ne pas avoir eu à franchir la barrière de la langue y est pour beaucoup.
Pour celle et ceux, qui voudrait aller quelques part sans trouver son compagnons de route, partait solo, je peux vous assurer, c'est quelque chose à vivre au moins une fois, sans forcement partir bien loin, mais c'est aussi tellement plaisant ce faire ce que l'on veut, sans ce soucier des envies des autres (surtout quand on est de nature à nous faire passée en dernier), juste du temps pour nous et rien que nous et faire ce bon nous semble.
Ce voyage n'était qu'un prélude de cette découverte du territoire Canadien et je ferais tout pour y retourner au plus vite.
Au lieux que ces quelques bouts d'aventure capturer (à la gopro)sur les routes (au volant (c'est mal et pas évident), en rando et en contemplant le paysage )ne prennent la poussière dans un dossier, j'ai essayé d'en faire une petite vidéo pour revivre un peu tout ça même si il manque BEAUCOUP de choses! (et cette exercice m'a donner d'avantage envie de reprendre l'appareil photo) .
Et vous, avez-vous déjà voyagé en solo ?
